Chant à l'enfant, en hommage à Charlie Chaplin L’enfant veille le long des taudis de pierre la chair tremblée par le froid l’air vieux déjà le sourire innocent pourtant Le froid n’épouse que la misère et des âmes démunies aux esprits inconscients l’homme danse sa vie en première L’enfant veille quelques cailloux à la main il tente d’ébranler le destin quelques sous parfois la fuite en avant souvent Le temps ne change rien à l’affaire et des âmes démunies aux esprits inconscients l’homme danse sa vie en première L’enfant veille au fond il n’a peur de rien privilège des gens de peu de bien la poche vide et le visage serein La misère n’effraie que les nantis et des âmes démunies aux esprits inconscients l’homme danse sa vie en première L’enfant veille sa joie éblouit le destin il prend dans l’offert les richesses de la vie et son sourire mutin La paix est au cœur que la misère dénude et des âmes démunies aux esprits innocents l’homme danse sa
Par Anne Laure Guichard. Jardins de poésie et de philosophie.