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Affichage des articles du mai, 2019

Toute pensée a un visage...

Toute philosophie a un visage, toute pensée est incarnée, toute écriture est un corps, et en passe par le corps afin de se pouvoir exprimer, rien sans la personne, sans son affectivité, sans sa sensibilité ne pourrait être dit, car tout se dit depuis le cœur, depuis le souffle sur quatre temps, inspire suspension expire, suspension, une lettre, puis un mot, puis une idée, une pensée, tout concept procède d'un corps qui l'a vu naître et qu'il incarne, le corps de ma pensée a un visage:

Solstice de Blanca Li II

Souvent les mots coulent en moi comme une rivière, et je n'écris pas si je n'entends pas d'une manière fluide ce qui se voulait dire à travers moi, mais rarement j'ai écrit sous la dictée de ma propre pensée, comme je l'ai fait hier soir, en regardant cette pièce de Blanca Li,  Solstice , où dès le début et jusqu'à la fin le texte s'est écrit sans même que je ne regarde mon petit cahier où se chantait la pièce au fur et à mesure que je la voyais. La pièce est magnifique, et j'espère que mon texte lui rend honneur, mais surtout, j'ai fait l'expérimentation d'une intuition de la danse qui est comme une grâce, que j'ai vécu comme telle, bercée dans l'écriture par la beauté de la danse, des percussions et des chants qui étaient sublimes.  La danse, la musique, la poésie, la pensée nourrissent mieux que tout autre chose, et c'est un plaisir qui engage la vie la plus profonde qui s'écoule en soi le plus souvent comme un silence

Coulée comme une rivière de mots au solstice des temps modernes…

Titre de la pièce : Solstice Chorégraphe : Blanca Li Percussions et chant : Bachir Sanogo Danseurs :   Yacnoy Abreu Alfonso, Rémi Bénard, Sandrine Chapuis, Iris Florentiny, Joseph Gebrael, Genci Hasa, Yann Hervé, Aurore Indaburu, Claire Indaburu, Samir M’Kirech, Gaël Rougegrez, Léa Sélomon, Yui Sugano, Victor Virnot. Feu Terre Eau Air… Le feu scintille, l’eau frissonne, l’air sue, la terre mue. Les volcans en éruption sonnent le glas de la terre, et l’on ne voit danser nul danseur, pris dans le flot d’une roche déchaînée. Le voile se terre, brume ténue sur les flots de l’existence. Entre murs pollués et strates géologiques, ombre chinoise de l’humain qui danse encore la percussion de la vie face à son propre désastre. Ni visibles, ni voilés, les gestes archaïques ramènent nos anciens au lieu de cette humanité mue par la terre, et dans le reflux d’une mémoire ancestrale, lève le voile de la terre. Tempérance… La gente humaine est toujours bavarde qui scande au so

Incessamment sous peu...

Incessamment sous peu... La parution du livre les miroirs de l'être Dernières relectures avant la publication... Et en relisant ce texte j'ai eu la surprise de constater que je ne le connaissais pas réellement, tant la lecture que l'on fait pour soi n'a rien de comparable avec la lecture que l'on fait pour l'autre. L'esthétique du presque rien traite de manière poétique ce presque rien qui agite les sciences, les arts, et la philosophie, comme l'émergence de la pensée même. L'aïsthésie du vide traite de la danse contemporaine, qui actualise le vide comme le fond de l'être d'où elle jaillit. En ayant de nombreuses accointances avec des notions qui ont cours depuis des millénaires en orient. Être:Rien traite du vide dans les représentations du monde, physiques et métaphysiques, et fait communier toutes les pensées vers la même chose: ce que nous sommes vraiment. Les trois essais se répondent les uns les autres, mais jusqu'à cette r