Toute philosophie a un visage, toute pensée est incarnée, toute écriture est un corps, et en passe par le corps afin de se pouvoir exprimer, rien sans la personne, sans son affectivité, sans sa sensibilité ne pourrait être dit, car tout se dit depuis le cœur, depuis le souffle sur quatre temps, inspire suspension expire, suspension, une lettre, puis un mot, puis une idée, une pensée, tout concept procède d'un corps qui l'a vu naître et qu'il incarne, le corps de ma pensée a un visage:
La critique de l’idée de néant proposée par Henri Bergson au début du 20 ème siècle dans L’évolution créatrice et La pensée et le mouvant est au fondement de la constitution de sa conception de l’élan vital et de la pensée en durée en tant que présences émergentes, créatrices et continuées de ce qu’il y a. Sa position conceptuelle est simple et logique : il n’y a pas de néant, si le néant est considéré comme le non être, car non seulement si nous abolissons tout ce qu’il est, nous ne pourrions abolir l’acte de l’esprit par lequel nous abolissons ce qui est, mais qui plus est, ce que nous nommons non être n’est au fond pas autre chose que cet être qu’il y a et dont nous ne voulons pas, ne considérant que l’absence de ce que nous voulons mais qui n’est pas là. Le néant est donc la chose absente haussée, par un déficit de la raison et de l’intelligence, à l’idée d’un non être généralisé et rationnel. Il ne saurait donc y avoir de néant, d’autant rappelle t’il, que la négation par l...
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