Pour penser le référentiel humain, il convient de prendre en compte deux choses, qui seules peuvent le faire émerger comme tel : tout d’abord un différentiel, soit un référentiel non humain auquel se réfère l’humain pour se penser lui-même, c’en est la condition sine qua non ; mais aussi, il faut prendre en compte et rechercher toutes les différences de référentiels ou de mesures, ou, encore, de processus de rationalisations et de créations qui sont en jeu dans l’espèce humaine dans son ensemble. En effet, il serait plus logique de retrouver dans le référentiel de l’espèce humaine tout ce qui peut être commun à tous les humains, mais cette démarche ne peut intervenir qu’en un second temps, lorsque toute la richesse de ce référentiel aura été explorée. Ce texte ne prétend pas faire l’étude exhaustive de tout le référentiel humain, mais d’en donner les grandes lignes, pour chaque domaine qu’il paraît intéressant de considérer et qui soit fondamentaux dans le référentiel humain : il s’a
Par Anne Laure Guichard. Jardins de poésie et de philosophie.