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Articles

Affichage des articles du 2020

Territoires d'art

Philippe Guitton est un artiste dont j'aime bien l'œuvre, il porte les couleurs de la terre sur le bout des doigts, et les exposent telles quelles sur le lit de papiers vernaculaires, avec une finesse et une harmonie des tons qui élèvent l'esprit au niveau du cœur et y laisse l'empreinte de la couleur... Ces petites vidéos, l'une en français, l'autre en anglais, et la troisième en espagnol présentent son travail, sur une improvisation poétique parlée inspirée par sa peinture, et, je devrais dire par son langage pictural, à mi lieu du silence. En français: En anglais: En espagnol:

D’Aléthéïa à Lilith, les femmes de vérité

C’est un tout petit coup de genoux dans les tibias de Heidegger. J’adore la pensée de Heidegger, je suis arrivée à Heidegger par le bouddhisme tibétain, et Heidegger m’a reconduite au bouddhisme japonais, mais pas seulement, au judaïsme aussi : les pensées de l’origine sont les mêmes pensées, le langage, la manière, le vocabulaire, tout change d’une culture à une autre, mais les pensées qui sont exprimées sont les mêmes, car le fond est humain. Heidegger a pensé très précisément et profondément le concept d’Aléthéïa, ce dévoilement qui offre au regard des êtres humains une vérité éternelle qui se cache sous le voile de l’oubli, et sous la disparition de son propre contenu, obscurci et voilé par les limites de notre intellect. Mais Aléthéïa était une déesse, et Heidegger a voulu l’oublier, et ce n’était pas utile de l’oublier, ainsi, parlant de la vérité comme oubli et voilement, il a oublié et voilé le nœud même du sens de la vérité, qui est donnée comme féminine dans les tradi

Note de bas de page

Une petite promenade cévenole, qui s'inachève comme une note de bas de page, un jour, une fois, une année...

L’imperceptible

Comme une respiration, l’imperceptible est ce que l’on ne peut percevoir, au sens strict, et pourtant, c’est toujours quelque chose que l’on perçoit que l’on nomme imperceptible. Paradoxe sans aucun doute, qui dit bien la complexité de la réalité qu’il s’agit de percevoir d’une part, mais sous sa forme imperceptible d’autre part. C’est tout le jeu entre matière et immatière qui se donne ici, entre substantiel et insubstantiel, entre le perçu et le pensé. L’exemple flagrant de ce paradoxe est celui du monochrome, dont on entend souvent dire qu’en lui il n’y a rien à voir, or ce qui dans le monochrome se donne à voir, c’est avant tout une couleur, c’est ensuite une texture, c’est encore un rythme, une épaisseur, un espace, un temps, un mouvement, ne serait-ce que celui du pinceau, mais c’est aussi ce qui donne à voir le rien, une intention, l’évanescent, l’éphémère, le vide, comme une sorte de définition de l’imperceptible. Ce n’est pourtant pas de monochrome dont il va être ques

Une certaine idée du droit...

Il y a des concepts qui me tiennent à cœur, et que j’aimerais voir développer par le droit international : le concept de « génocide psychique », et le concept d’« intention avérée de génocide », qui permettraient dans un cas de reconnaître l’intention avérée de mise en œuvre d’un génocide tout d’abord silencieux et invisible, qui ne soit pas seulement ethnique ou culturel, mais qui viserait plutôt des tranches de populations dans le monde, et dans l’autre qui interdirait la mise hors d’état de se défendre d’un génocide physique par un génocide préalablement psychique, ou encore un pur et simple génocide psychique perdurant dans le temps.  Dans le cas de l’intention avérée de génocide, on peut prendre l’exemple de certaines sociétés ou entreprises ou organisations qui à l’échelle mondiale promeuvent des produits certifiés toxiques et mortels pour l’humanité, le règne animal, végétal et la planète elle-même, on peut déduire de ce type de comportements sociaux, économiques ou marchand