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La logique des signifiants

 X: la variable inconnue : le sens des choses              Johna : x              belle :    y                                   Johna est belle : p   Formulée :                      p•(Xy)     ˥L : la variable non locale : le langage non local              Johna est là : p              Johna n’est pas là : ˥p                          Formulée :                    ˥L(p)   C : la variable créatrice : le langage créateur de réalité              -Johna est belle :          p   Formulée : C(Xy) [p•(Xy)]             -Dieu existe :                p ou  ꓱ (x)              Dieu n’existe pas :      ˥p ou ˥ ꓱ (x)                          Formulée : C(x)•˥L[ ꓱ (x)]   -Johna est là : p ou (x  •  y)                Johna : x là : y   -Johna n’est pas là :    ˥p    si Johna existe                                       ˥Lx si Johna n’existe pas   -Johna est belle : p ou (x  •  y) ou  ꓱ (x) • (x  •  y) ou  •    signifie être mais ni égal ni conjonctif mais les deux ensemble et aucun des deux. Johna :x

Position de travail de recherche préalable: Les psychoses spirituelles

Ma thèse de philosophie intitulée « Expression poétique et genèse de la rationalité dans le texte biblique, en Genèse et Exode, d’après les sources juives » a été publiée par les Éditions Ovadia, collection Chemins de pensée, en 2016 sous le titre Poétique de la raison biblique . Elle faisait suite à un travail de recherche sur le vide : esthétique, aïsthésie et épistémologie du concept de vide, dans les arts, les sciences et la philosophie, publié sous le titre Les miroirs de l’être, trois études sur le vide , en 2019, par les mêmes éditions, dans la même collection. Le travail que je souhaite effectuer actuellement est le prolongement de cette thèse qui formait un ensemble cohérent mais qui est restée inachevée, dans la mesure où toute la partie métapsychologie fut laissée de côté, pour des raisons évidentes de cohérence interne à la thèse. Néanmoins dans cette thèse je décris le modèle de l’évolution de la rationalité pour un individu et pour l’humanité, telle que pensée par le text

La dernière bataille des Uccello Hommage à l’artiste peintre et homme Claude Panier

Il avait peint ses dernières toiles, elles étaient achevées, sur les murs de son atelier, qui retraçaient sa dernière bataille, celle que l’on livre contre la mort, lorsque l’on a ce désir profond de vivre, malgré ce corps qui nous trahit, malgré le se dire agonisant, et la question, qui fut, toute sa vie, cette bataille, qu’il perdit à la fin, et nous la perdons tous, de quoi était faite son agonie, et de quel mystère souffrait il encore au point d’en quitter son corps, devenu sa grande souffrance, lui qui en avait fait l’élégie toute sa vie ? Il peignait peut-être inlassablement sa souffrance, sa souffrance à être, une souffrance liée à l’incarnation en soi, comme soi, il recherchait dans le corps des femmes le sens de son corps propre, et jamais ne le trouvait bien longtemps, mais toujours la trace dans la cire venait manifester cet être même, cet être au monde, en souffrance, en attente, en suspens, entre deux lignes de vin posés sur la cire, sa vie, comme une énigme insoutenable

Le Référentiel humain

Pour penser le référentiel humain, il convient de prendre en compte deux choses, qui seules peuvent le faire émerger comme tel : tout d’abord un différentiel, soit un référentiel non humain auquel se réfère l’humain pour se penser lui-même, c’en est la condition sine qua non ; mais aussi, il faut prendre en compte et rechercher toutes les différences de référentiels ou de mesures, ou, encore, de processus de rationalisations et de créations qui sont en jeu dans l’espèce humaine dans son ensemble.  En effet, il serait plus logique de retrouver dans le référentiel de l’espèce humaine tout ce qui peut être commun à tous les humains, mais cette démarche ne peut intervenir qu’en un second temps, lorsque toute la richesse de ce référentiel aura été explorée. Ce texte ne prétend pas faire l’étude exhaustive de tout le référentiel humain, mais d’en donner les grandes lignes, pour chaque domaine qu’il paraît intéressant de considérer et qui soit fondamentaux dans le référentiel humain  : il s’a

Sur le cordeau du vide habite…

Sur le cordeau du vide habite la femme, l’invisible, la première apparition disparaissante du féminin au cœur de la création et dans l’imaginaire. Homme et femme il les créa. Le silence qui accompagne l’existence de celle qui connaît le nom de dieu expose avec évidence l’imaginaire mis en acte par la première symbolisation du féminin dans la tradition judéo-chrétienne. Le féminin dès l’abord a à voir avec l’invisible, l’innommé, le silence et presque l’informe. Cette première apparition ne prendra son nom qu’une fois sortie de l’Eden, lorsqu’elle se remettra aux ruines d’Edom, où sont encore la ligne du Tohu et les pierres du Bohu . Jusqu’en sa retraite elle réfère à l’indifférencié, à cet illimité que certains grecs appellent l’ apeiron , d’où surgira toute chose. Le féminin prend forme dès l’origine à la racine de l’être, au commencement de toutes choses. Dotée d’une trop grande science de l’être, elle ne peut ni être nommée, c’est à dire exister, ni être parmi les choses, elle est