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Affichage des articles associés au libellé éthique

Fairness, le sens du juste

La Justice est ce seuil qui ouvre sur sa destinée l’existence du vivant. C’est par le juste que commence à se donner une définition d’une attitude éthique et d’une actualité non seulement de la justice mais surtout de la justesse, cette justesse est l’attitude que doive observer toute personne qui voudrait commencer à comprendre le référentiel de l’être-humain, c’est-à-dire de l’être sur un mode humain. Elle implique alors aussi la notion d’humilité, cette humilité que nous définissons comme juste : se tenir à son lieu, connaître et soutenir son lieu, son lieu signifiant ce que l’on est. Savoir ce que l’on est, c’est d’abord cela qui est juste. Mais en tant que premier seuil, la justice indique aussi une révolution, un changement radical qui permet une profonde conversion du regard. Le changement est une notion fondamentale de cette notion, il s’agit toujours de se transformer, quand ce que nous étions selon notre mesure propre devient ce que nous sommes à la mesure de l’humanité, p

Une certaine idée du droit...

Il y a des concepts qui me tiennent à cœur, et que j’aimerais voir développer par le droit international : le concept de « génocide psychique », et le concept d’« intention avérée de génocide », qui permettraient dans un cas de reconnaître l’intention avérée de mise en œuvre d’un génocide tout d’abord silencieux et invisible, qui ne soit pas seulement ethnique ou culturel, mais qui viserait plutôt des tranches de populations dans le monde, et dans l’autre qui interdirait la mise hors d’état de se défendre d’un génocide physique par un génocide préalablement psychique, ou encore un pur et simple génocide psychique perdurant dans le temps.  Dans le cas de l’intention avérée de génocide, on peut prendre l’exemple de certaines sociétés ou entreprises ou organisations qui à l’échelle mondiale promeuvent des produits certifiés toxiques et mortels pour l’humanité, le règne animal, végétal et la planète elle-même, on peut déduire de ce type de comportements sociaux, économiques ou marchand

Le juste, des lois, des paroles...

La justice selon les sources juives... Être c’est être avec l’autre, cela suppose l’éthique, et cela suppose la loi, et notamment dans Exode 20. 1-14 , les tables de la loi, c’est-à-dire les dix paroles. Dans le texte, il n’est pas question de commandement, mais de paroles liées entre elles. Le mot utilisé pour dire les paroles est kol hadevarim , c’est-à-dire littéralement ‘toutes les paroles’. Mais que ce soit le mot devarim qui soit utilisé montre que l’on a à faire au davar , c’est-à-dire à un langage où mot et chose sont de même nature, et où il y a un transfert de sens entre les 10 paroles qui se répondent entre elles. C’est donc à toute la parole divine que l’on a à faire, c’est-à-dire comme le montre le commentaire de Rachi dans Houmach avec Rachi , ‘ceci nous apprend que le saint béni soit-il a prononcé les dix paroles en une seule parole, ce qu’il n’est pas possible à l’homme de réaliser.’ [1] Une seule parole en réalité qui met en relation des droits et des devoirs

La violence faite humanité

La violence faite aux femmes est un problème crucial de notre humanité, la violence faite aux hommes l'est tout autant et celle envers les enfants non moins cruciale. Mais la guerre des genres est une mauvaise réponse à une question mal posée. La banalisation de la violence a rendu cette violence normale et normative, à moins qu’elle ne l’ait toujours été. Mais cela touche à la question plus profonde de la violence vécue par tous et qui conduit à l'auto génocide de l'humanité par elle même. Se sentir violenté par une société en perte de droits et de libertés, et dans laquelle on ne se reconnaît plus, conduit à être violent soi-même dans une mesure que l'on ne reconnaît pas comme violente au vu de sa banalité et de sa normalité. Cela conduit de plus grands maux à devenir tolérés. Le slogan féministe "la femme n'est plus l'avenir de l'homme, qu'ils se démerdent" est une double violence faite aux femmes et aux hommes et qui passe inaperçue, el

Histoires courtes: L'homme Massaï

Un jour un guérisseur Massaï s’avança vers elle, il lui dit: "Si vous pouviez nous aider, le feriez-vous?" Elle répondit: "Oui, mais comment puis-je vous aider?" "Dites au monde que nous avons besoin d'eau." "Mais comment dire au monde, quand je ne connais personne?" "Vous en aurez l'occasion, le ferez-vous? "Oui." Et le guérisseur Massaï disparut... Et je pleure les sons que fait la liberté quand elle se meurt