Accéder au contenu principal

Poétique de la raison biblique

Poétique de la raison biblique, Anne Laure Guichard, Chemins de pensée, Éditions Ovadia, Nice, 2016.
Livre paru en Avril 2016 et disponible en précommande avant sa sortie officielle sur le site des éditions:
http://www.leseditionsovadia.com/a-paraitre/203-poetique-de-la-raison-biblique.html



Poétique de la raison biblique est un regard résolument philosophique porté sur le texte biblique et son influence sur notre pensée contemporaine, en regard d’une tradition qui ne se donne pas si aisément dans la langue française, mais dont la transmission s’est de fait opérée, sous le boisseau, dans l’histoire de la pensée occidentale, et qui opère encore aujourd’hui dans les champs de la psychanalyse et de la philosophie.

Table des matières:

Livre I Récits et Origines

Questions et questionnement
Le questionnement divin
L’interrogation d’Adam
La question de Caïn
La question de Pharaon

Engager la philosophie
Le socle
L’interrogation philosophique
L’effacement de toute vie, phase de maturation du philosophique
Entre raison et création, le philosophique
Les phases d’intégration de la rationalité
Un jeu de maîtrise et de non maîtrise ; l’enjeu philosophique

Livre II  Perspectives

I Philosophie
Méthode
Être
Langage
Acquisition
Altérités

II Psychanalyse
Le référentiel biblique
Concepts fondamentaux
Modèles
Logique du psychisme biblique

III Logiques
Penser la raison biblique
Une expression rationnelle
Une expression poétique

Une expression logique



Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Quelques mots de poésie...

  Voix et texte: Anne Laure Guichard

Petite histoire biblique: Adam et 'Hawa

Il y a deux types d’identité biblique, la première est celle de ‘Hawa, qui dit, « la vie est sans pourquoi », la seconde est celle d’Adam qui dit « Pourquoi la vie est sans pourquoi ? ». Et Adam demanda à dieu « pourquoi la vie est sans pourquoi », et dieu dit « Réfléchis », et Adam dit « Je ne sais pas » et dieu dit « manges du fruit de l’arbre de la connaissance », et Adam dit « Je ne peux pas, tu l’as interdit », et dieu alla voir ‘Hawa et lui dit, « Manges le fruit de l’arbre de la connaissance » et ‘Hawa dit « Pourquoi », et dieu dit « Mange et tu sauras pourquoi et donnes en à Adam » Et ‘Hawa mange et donne à Adam et Adam dit, « Je ne peux pas » et ‘Hawa dit « Pourquoi », et Adam dit « Dieu l’a inter-dit », et ‘Hawa dit, « c’est pourquoi manges », et Adam mange. Et ‘Hawa va voir dieu et lui dit « Ca ne change rien » et dieu dit « Non », et Adam dit « Cela change tout » et dieu dit « Oui ». Et dieu dit « Où en es-tu de ta réflexion ? » et Adam dit « Je ne sais pas, je me sens

la sagesse de l’arbre ou l’ouverture de la fleur de l’esprit

L’arbre là, debout, dit l’humain au plus proche de lui-même ; si Heidegger reprend cet exemple-là, cela n’a rien d’anodin, l’arbre représente pour nous beaucoup de choses, nous l’avons chargé de concepts et de représentations diverses et variées. Nous avons fait de l’arbre la philosophie, la logique de la vérité, la création du monde, le processus de respiration qui relie la pensée à la parole, la connaissance du bien et du mal ; et de chaque arbre, nous avons fait un symbole pour ce qui nous tient à cœur, mais de chaque arbre cet arbre, nous le faisons peu souvent. Prendre l’exemple de l’arbre, c’était peut-être mettre en question la philosophie elle-même dans son mode de fonctionnement traditionnel. Si nous devions positionner la pensée de Heidegger relativement à l’arbre des séphiroth , qui concerne autant la création du monde par la pensée que la création de la pensée en l’humain, et le monde lui-même que l’humain lui-même, chaque humain qui est là, Heidegger penserait à partir