Comme une
respiration, l’imperceptible est ce que l’on ne peut percevoir, au sens strict,
et pourtant, c’est toujours quelque chose que l’on perçoit que l’on nomme
imperceptible. Paradoxe sans aucun doute, qui dit bien la complexité de la
réalité qu’il s’agit de percevoir d’une part, mais sous sa forme imperceptible
d’autre part. C’est tout le jeu entre matière et immatière qui se donne ici,
entre substantiel et insubstantiel, entre le perçu et le pensé.
Extrait de l'imperceptible, par Anne Laure Guichard
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