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Danse et concepts: projet de recherche 2016-2017

Un projet de recherche sur 2016-2017, autour de la danse contemporaine, c’est non seulement parachever mon travail de recherche en danse, mais aussi continuer le travail entrepris depuis longtemps, et dont ma thèse fait partie, à propos du référentiel humain. Le travail sur l’émergence d’une forme de rationalité créative, qui en tous les cas trouve ses fondements et sa dynamique dans le caractère créateur du langage et la création poésique de soi et de son milieu, mené dans ma thèse, a fait ressortir la prépondérance d’un référentiel autre à l’aune de quoi se forge le nôtre, et qui dans le texte biblique prenait l’apparence et la consistance d’un Dieu aux multiples facettes et multiples fonctions. Cet autre, dans la danse, se révèle être le corps propre, et sa relation subtile et problématique à la pensée propre, tout autant que n’importe quel autre irreprésentable. C’est à travers l’exploration des concepts incarnés qui fondent le corps et que la pensée peut conceptualiser que

Espace

Nous tissons l’espace qui nous tisse, nous tissons le temps qui nous tisse, nous tissons la matière qui nous tisse, et ainsi de l’esprit, de la lumière, de l’énergie, de tout ce qui dans le réel nous fait être corps pensant, et que dans la danse nous incarnons car l’humanité entière danse et se pense. Ce tissage est rendu conscient dans la danse, il est déconstruit, compris, puis recomposé, pour produire une écriture singulière faite de la lecture des acteurs de la danse. Ce tissage de la matière par l’esprit, de l’esprit par la matière est proprement humain. Espace, spatium , signifie étendue, nous sommes une étendue pris en une autre étendue, etc. Le corps est spacieux. Et distance. La danse instaure une distance entre le corps et son mouvement. Une conscience du corps se fait jour dans cette distance. Une conscience des étendues qui nous fondent. Même dans l’improvisation le mouvement n’est pas spontané, il est réfléchi, fut-ce sans conscience de l’esprit, réfléchi par la con

Métadanse

Extrait des Cahiers de l'incarnat : La danse est une conception, et le danseur, une construction. L’espace du danser est cet espace où ce que l’’humain est en capacité de penser du monde devient le monde lui-même, à travers une parole portée par son corps. La danse est une méta-pensée du corps, une pensée incarnée sur la pensée même du corps. La construction du danseur tient en cela, se construire soi-même comme espace propre à incarner la pensée du corps, ses affects, ses émotions, ses réflexions, et bien sûr, si Nikolais avait raison de dire qu’il ne faut pas l’être soi-même mais l’incarner, comme un rôle de théâtre dansé, il faut cependant y croire et le devenir suffisamment pour que cela fasse sens pour autrui, et qu’on y reconnaisse le sens donné au mouvement. Il y a les danses qui ne dansent pas, celles qui dansent, ou se dansent, mais il y a aussi les danses qui dansent la danse, comme une réflexion de la danse sur elle-même, et c’est là que la danse entre de plein