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Affichage des articles du 2024

La philosophie entre vie et pensée: peau neuve

 Dans le souci de rendre lisible ce blog et d'en faciliter la lecture, mais aussi pour retrouver plus facilement des articles que vous auriez lu et dont vous voudriez retrouver la trace plus rapidement, j'ai créé un site internet que vous trouverez ici: Anne Laure Guichard Philosophie De cette manière, tout travail de recherche s'en trouvera plus aisé, et cela me permet aussi de parler de moi et de mon travail d'une manière plus fluide, vous saurez ainsi mieux qui je suis, ce que ce blog ne permettait pas réellement, en fait.  Sur ce site, vous trouverez tous les articles présents ici répertoriés sous une forme logique et rationnelle, en fonction de chaque discipline. Je vous souhaite une bonne lecture.

Science et conscience, La philosophie des qualia

Si un homme envoie une balle à 100 km heure, du point de vue de l’homme, la balle se meut, du point de vue de la balle, l’homme se meut, donc transitivité de la relativité. Pour moi c’est incompréhensible ! Car la balle n’a pas de conscience, donc de son point de vue rien ne se produit, ni mouvement ni immobilité. Si on remplace la balle par un autre être humain, je comprends mieux. L’humain envoyé reste immobile en soi mais se meut dans son ensemble : il voit l’autre s’éloigner à 100 km heure, mais au final, ce serait l’homme envoyé qui se retrouverait à une position différente, donc la relativité est double, du point de vue de l’homme envoyé, il ne se meut pas dans le mouvement qu’il fait (sauf s’il le désire) et de ce point de vue, l’autre reste immobile aussi (s’il le désire) tout en s’éloignant, et dans le mouvement que fait l’homme envoyé, c’est toujours lui qui s’est mu, et non l’homme qui l’a envoyé, qui ne se meut pas volontairement. En d’autres termes la relativité e...

La logique des signifiants

 X: la variable inconnue : le sens des choses              Johna : x              belle :    y                                   Johna est belle : p   Formulée :                      p•(Xy)     ˥L : la variable non locale : le langage non local              Johna est là : p              Johna n’est pas là : ˥p                     ...

Position de travail de recherche préalable: Les psychoses spirituelles

Ma thèse de philosophie intitulée « Expression poétique et genèse de la rationalité dans le texte biblique, en Genèse et Exode, d’après les sources juives » a été publiée par les Éditions Ovadia, collection Chemins de pensée, en 2016 sous le titre Poétique de la raison biblique . Elle faisait suite à un travail de recherche sur le vide : esthétique, aïsthésie et épistémologie du concept de vide, dans les arts, les sciences et la philosophie, publié sous le titre Les miroirs de l’être, trois études sur le vide , en 2019, par les mêmes éditions, dans la même collection. Le travail que je souhaite effectuer actuellement est le prolongement de cette thèse qui formait un ensemble cohérent mais qui est restée inachevée, dans la mesure où toute la partie métapsychologie fut laissée de côté, pour des raisons évidentes de cohérence interne à la thèse. Néanmoins dans cette thèse je décris le modèle de l’évolution de la rationalité pour un individu et pour l’humanité, telle que pensée par le text...

La dernière bataille des Uccello Hommage à l’artiste peintre et homme Claude Panier

Il avait peint ses dernières toiles, elles étaient achevées, sur les murs de son atelier, qui retraçaient sa dernière bataille, celle que l’on livre contre la mort, lorsque l’on a ce désir profond de vivre, malgré ce corps qui nous trahit, malgré le se dire agonisant, et la question, qui fut, toute sa vie, cette bataille, qu’il perdit à la fin, et nous la perdons tous, de quoi était faite son agonie, et de quel mystère souffrait il encore au point d’en quitter son corps, devenu sa grande souffrance, lui qui en avait fait l’élégie toute sa vie ? Il peignait peut-être inlassablement sa souffrance, sa souffrance à être, une souffrance liée à l’incarnation en soi, comme soi, il recherchait dans le corps des femmes le sens de son corps propre, et jamais ne le trouvait bien longtemps, mais toujours la trace dans la cire venait manifester cet être même, cet être au monde, en souffrance, en attente, en suspens, entre deux lignes de vin posés sur la cire, sa vie, comme une énigme insouten...