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Affichage des articles associés au libellé Poésie

Territoires d'art

Philippe Guitton est un artiste dont j'aime bien l'œuvre, il porte les couleurs de la terre sur le bout des doigts, et les exposent telles quelles sur le lit de papiers vernaculaires, avec une finesse et une harmonie des tons qui élèvent l'esprit au niveau du cœur et y laisse l'empreinte de la couleur... Ces petites vidéos, l'une en français, l'autre en anglais, et la troisième en espagnol présentent son travail, sur une improvisation poétique parlée inspirée par sa peinture, et, je devrais dire par son langage pictural, à mi lieu du silence. En français: En anglais: En espagnol:

Note de bas de page

Une petite promenade cévenole, qui s'inachève comme une note de bas de page, un jour, une fois, une année...

Une ombre de poète...

Un peu de poésie extraite de La nuance de l'épaisseur , Anne Laure Guichard 2003 Le ciel bleu, c’est aussi l’ombre, cette fumée bleue comme un double serein de nous-mêmes. Double attaché à la racine du pied, à la verticalité, l’ombre jamais ne quitte, elle est cette facette projetée dans l’espace, occulte, ignorée de la conscience. Elle est la manifestation sensible de l’étrangeté et si elle ne fait pas corps, elle en dérive. L’ombre recueille l’essence subtile des êtres, elle invoque un imaginaire fugitif, chose changeante presque irréelle, elle est cette légère apparence qui reporte à l’insaisissable et met l’être à l’abri, en cette zone sombre où elle cache le réel et le charme. L’ombre est la nuit qui se pose sur les choses du réel, elle transforme l’être-debout en être-couché et dépose sur la terre toute la dimension du sacré à la perpendiculaire de l’humain. Là, elle trouve son origine dans le cercle, espace vide creusé dans l’être qui contient et permet la petite diff

Avenue en Onoma

Cette création hybride reprend les dessins non exploités de Parfois troublée d'un autre, le livre de la lenteur , et un poème issu de L'aïsthésie du vide, Ma-Aï , portant sur l’œuvre chorégraphique de Susan Buirge, Le cycle des saisons.  L'ensemble forme un voyage en solitude, que j'espère poétique.. Il était une nuit à Nice où je ne dormais pas, il y a une dizaine d’années, et je décidais de m’amuser à enregistrer sur cassette des extraits de chants que j’aime et de textes de mon cru. Une demi heure d’enregistrement qui résonne encore des paroles des badauds de la nuit, qui parlent bas et que l’on entend fort, des cantonniers qui nettoient les rues chaque nuit, de l’eau qui jaillit en un son assourdissant, qui imprègnent tous ensemble la bande, nuit faite de la magie du silence paradoxal de tout cela. Cet extrait de l’enregistrement est pour moi touchant, j’aurais pu le refaire, afin que le son soit parfait, et que la faute de liaison soit effacée, mais